La nanocellulose en conservation-restauration : première application de ce nouveau matériau prometteur pour la consolidation des oeuvres graphiques à caractère translucide et transparent,

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Cette étude porte sur la conservation-restauration d’une série de douze vues de polyorama panoptique appartenant à la Cinémathèque française. Par le biais d’un changement de mode d’éclairage (de la lumière réfléchie à la lumière transmise) qui a lieu au sein d’une boîte de visionnage, les vues produisent des effets optiques de passage du jour à la nuit et de changement de scène devant l’oeil du spectateur. La problématique principale réside dans le fait que certaines de ces vues présentent de larges déchirures et des lacunes qui nuisent à leur bon visionnage sous les deux sources lumineuses. Notre étude scientifique s’est donc portée sur la recherche du système de consolidation matériau-adhésif le plus transparent en
lumière transmise, le plus stable au vieillissement et compatible avec le papier d’oeuvre. Cinq adhésifs et quatre papiers fins, couramment utilisés dans la restauration d’oeuvres et documents graphiques, ont été comparés à un nouveau matériau, qui n’avait jamais
été testé dans ce domaine : la nanocellulose (cellulose microfibrillée). Plusieurs types de films de nanocellulose ont été réalisés au laboratoire de la BnF et le plus adapté a été sélectionné. À l’issue des tests, il apparaît que le film de MFC semble être le mieux adapté à la problématique et il a été utilisé lors des traitements de restauration d’oeuvres patrimoniales avec des résultats prometteurs pour notre discipline.

Article issu du Support/Tracé n°1, disponibe en téléchargement immédiat.

Mots-clefs :

  • Nanocellulose microfibrillée
  • Papiers transparents
  • Polyorama panoptique
  • Comparaison avec papiers japons fins

Auteur(s) :

  • Rémi Dreyfus