La permanence des papiers fabriqués a partir de kozo local ou importé

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Des papiers kozo fabriqués avec quatre différentes liqueurs de cuisson des fibres : cendre de bois, carbonate de sodium, chaux et soude caustique, ont été comparés afin de déterminer celle des liqueurs qui offre la meilleure permanence au matériau. Si la cuisson est réalisée avec des liqueurs douces, telles que la cendre de bois ou le carbonate de sodium, il subsiste une quantité importante d’hémicellulose et le degré de polymérisation de la cellulose est élevé. Après traitement avec le dosa (agent d’encollage à base de colle animale et d’alun), le papier qui a été préparé avec une liqueur douce ne subit pas d’acidification et présente une bonne résistance lors du vieillissement à la chaleur humide. Il est donc meilleur du point de vue de la permanence. Par ailleurs, le blanchiment chimique qui endommagera ultérieurement les fibres devrait être évité. De nos jours, environ 70% du kozo utilisé au Japon est importé. Or, le kozo thai, qui est représentatif de cette importation, a un contenu en résine important, ce qui nécessite une cuisson à la soude caustique. Puisqu’il est possible d’utiliser du carbonate de sodium avec le kozo japonais, nous pensons qu’il doit être préféré pour la fabrication de papier ayant une bonne permanence

Article issu du Support/Tracé n°1, disponibe en téléchargement immédiat.

Mots-clefs :

  • Papier japonais
  • Whashi
  • Vieillissement
  • Tests mécaniques

Auteur(s) :

  • Masamitsu Inaba