Les traités de restauration d’Alfred Bonnardot : témoignage d’un historien, collectionneur et chimiste amateur

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Les découvertes scientifiques de la fin du XVIIIe siècle donnent lieu à de nombreuses innovations technologiques qui vont avoir des implications directes sur les métiers et les savoir-faire. Cette période de « révolution industrielle » va également largement influencer la perception des biens patrimoniaux et la manière dont ils seront traités. Alfred Bonnardot (1808-1884), historien du « Vieux Paris » et collectionneur d’estampes, a suivi
les cours de chimie de Thénard et Gay-Lussac. Ceci le conduit à expérimenter sur sa collection une large palette de produits chimiques.

En 1846, il publie son
Essai sur l’art de restaurer les estampes et les livres où il rapporte avec la même honnêteté les résultats qu’il juge satisfaisants et les expériences malheureuses. Cet ouvrage sera réédité sous une forme plus étoffée en 1858. Souvent considéré comme le premier manuel
de restauration, il marquera durablement la profession des restaurateurs-encadreurs jusqu’au milieu du XXe siècle. Il donne une belle illustration de la manière dont l’époque est partagée entre le respect de l’authenticité et la volonté d’embellir en utilisant les dernières découvertes de la chimie.

Article issu du Support/Tracé n°17, disponibe en téléchargement immédiat.

Mots-clefs :

  • chimiste
  • documents graphiques
  • Alfred Bonnardot

Auteur(s) :

  • Véronique Rouchon,
    Laëtitia Desserrières,
    Juliette Parmentier-Courreau