Evaluation de la viabilité des contaminants fongiques sur les documents par ATPmétrie

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Le dosage de l’Adénosine Triphosphate (ATP) par bioluminescence est un bon indicateur de contaminations organiques et microbiologiques sur les surfaces. Dans cette étude, nous comparons l’efficacité de deux tests ATPmétriques. L’un développé au Centre de recherche
sur la conservation des collections (CRCC), spécialement conçu pour la détection des spores de moisissures et se basant sur l’évaluation de la charge énergétique (CE), l’autre est un kit commercial largement utilisé dans différents domaines et se basant sur le nombre de photons émis lors de la réaction de bioluminescence. Les expériences ont été menées sur
quatre espèces de moisissures (Aspergillus niger, Aspergillus flavus, Neosartorya fischeri et Penicillium chrysogenum) vivantes, mortes et traitées à l’oxyde d’éthylène (OE), cultivées sur un support papier. Les deux méthodes détectent correctement la présence de cellules vivantes et la limite de détection dans une solution aqueuse est de l’ordre de 1000 spores/mL. La méthode du CRCC permet de bien distinguer les souches mortes des souches vivantes. Par contre, les résultats ne sont pas satisfaisants avec le kit commercial. La quantité d’ATP détectée dans les cellules mortes ou traitées à l’OE est parfois plus élevée que dans les cellules vivantes. Nous démontrons, cependant, l’utilité de ce type de kit commercial, pour le
contrôle et le suivi des nettoyages et des traitements de décontamination

Article issu du Support/Tracé n°1, disponibe en téléchargement immédiat.

Mots-clefs :

  • Contamination fongique active
  • Adénosine Triphosphate
  • Détection par ATPmétrie
  • Comparaison détecteurs

Auteur(s) :

  • Malala Rakotonirainy