Étude des vernis des négatifs sur plaques de verre

Au XIXe siècle, le vernissage des négatifs est une opération courante, et rares sont les négatifs sur plaque de verre de cette époque qui nous soient parvenus sans couche de vernis. Certes ces vernis assurent une protection mécanique et chimique non négligeable, mais au vu du jaunissement de certaines plaques et de l’apparition de réseaux de craquelures, on peut s'interroger sur leurs effets pernicieux à long terme. Si de tels dangers s’avèrent effectifs, il convient de définir les mesures à préconiser pour en limiter les effets.

Dans la première partie de cette étude**, nous avions recensé les vernis les plus fréquemment utilisés par les photographes jusqu'en 1930, et passé en revue les différentes méthodes d'analyse de ces vernis. Nous présentons aujourd’hui la partie expérimentale de cette étude.